Selon TRT, le procès vise à comprendre comment le jeune Tchétchène de 18 ans, auteur de l’attaque, a été conduit à assassiner Paty. Radicalisé en 2020, il cherchait à « punir des infidèles », selon les enquêteurs, et a été tué lors de son interpellation.
Deux des accusés étaient proches de l’assaillant, échangeant des messages suspects. L’un l’a aidé à acheter une arme, tandis que l’autre l’a conduit au lieu de l’attaque. Leur complicité pourrait avoir renforcé la détermination de l’assaillant.
Quatre autres accusés auraient soutenu le projet de manière virtuelle. Par divers échanges en ligne, ils auraient félicité ou encouragé l'assaillant au nom de l’islam, renforçant son désir de passer à l'acte.
Le père d'une élève et un militant islamiste sont également jugés. Ils auraient relayé de fausses accusations contre Paty, partageant son nom et son adresse sur les réseaux sociaux et appelant à dénoncer son supposé comportement islamophobe.